Les syndicats français pris dans le tourbillon de la négociation - Collective French Trade Unions Caught in the Swirl of Collective Bargaining
DOI:
https://doi.org/10.25071/1705-1436.136Abstract
Le présent article interroge l'action syndicale en France dans un contexte caractérisé par une remise en cause de la loi relative à la réduction de la durée du travail. En prenant appui sur le cas d'un établissement qui s'engage dans un processus d'allongement de la durée du travail, l'auteur retrace le cheminement parcouru par les acteurs en présence qui débute par la renégociation de la règle sur les 35 heures pour aboutir à l'invention d'une nouvelle régulation entre salariés et direction. Loin d'abroger les lois Aubry, ce mouvement d'allongement de la durée du travail questionne la capacité des acteurs à mener des négociations collectives.
This paper questions the way French trade unions have dealt with the effects of the legislation purporting to limit maximum working time to 35 hours per week. The research is based on a case study of a manufacturing firm. The author examines the ways in which local actors evolved from the negotiation over the implementation of the 35 hour work week to the development of new relationships between the employees and their employer. In this specific case study, the negotiation actually ended up lengthening working time. This result does not deny the importance of working time legislation but it does call into question the capacity of local unions to achieve in collective bargaining the objectives set out legislatively.
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